Du nectar dans les fleurs au miel dans la ruche

Les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes et la production de miel. Pour collecter du nectar, elles suivent un parcours bien organisé.

Tout commence dans la ruche, où les abeilles ouvrières se préparent à partir à la recherche de nourriture (à partir du printemps pour les hivers froid). Elles sont guidées par leur odorat et leur mémoire visuelle pour trouver les fleurs riches en nectar.

Une fois qu’une abeille a localisé une source de nourriture, elle se pose sur la fleur et insère sa trompe, appelée proboscis, dans le nectar. Elle aspire ensuite le liquide sucré et le stocke dans son estomac spécialisé appelé le jabot.

Mais le travail de l’abeille ne s’arrête pas là. Elle doit maintenant rentrer à la ruche pour partager sa découverte avec les autres abeilles. Pour cela, elle utilise des repères visuels et olfactifs pour retrouver son chemin.

De retour à la ruche, l’abeille régurgite le nectar dans la bouche d’une autre abeille, appelée abeille réceptrice. Cette dernière va ensuite ingérer le nectar et le mélanger avec des enzymes spéciales pour commencer le processus de transformation en miel. Elle partagera la position géographique de sa source de nourriture pour faire ramener ses petites copines sur les lieux.

Une fois que le miel est prêt, les abeilles le stockent dans des alvéoles de cire dans la ruche. Le miel servira de source de nourriture pour la colonie pendant les périodes où les fleurs sont moins abondantes.

Ce parcours d’une abeille de fleurs en fleurs, permet également la pollinisation des fleurs grâce aux transport des grains de pollens.

En effet, les abeilles collectent du pollens volontairement mais également involontairement. Grace à un phénomène électrostatique, et de graviter, en allant chercher le nectar au fond des fleurs, elles se frotteront obligatoirement au étamines des fleurs. Les grains de pollens tombent, et viennent se coller au micro poils de la visiteuse. Celle-ci est obligée de les rassemblés en une boule au niveau de ses pates arrières.

L’organe femelle (le pistil) de la fleur visitée aura peut être la chance de rencontrer du pollen transporté par les abeilles provenant d’une autre fleur de la même espèce.

Pollens, étamines, nectar, pistil
Pollens, étamines, nectar, pistil

Les fleurs offrent donc du nectar dans un but stratégique d’assurer leurs reproductions.

Conclusion

Chercher du nectar est donc un processus complexe et bien coordonné. Grâce à leur incroyable sens de l’orientation et à leur travail acharné, les abeilles contribuent à la survie des plantes et à la production de miel que nous apprécions tant.

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La ruche Warré, une apiculture douce.

Histoire

La ruche Warré a été développé au cours du 20° siècle par l’abbé Émile Warré.
Celui-ci voulait une ruche simple, populaire, et qui convienne aux abeilles. D’ailleurs il était courant à l’époque d’en avoir une dans son jardin. Puis au fil des décennies l’apiculture ne concernait plus que les professionnels. Mais aujourd’hui l’apiculture amateur refait surface, et elle est très présente en France.


Durant des années, l’abbé a étudié la vie des abeilles. Il a conçu une ruche en bois, composé d’éléments (de 30 sur 30 sur 21cm) qui s’ajoutent l’une après l’autre par le bas.

La Warré

Il faut savoir que deux éléments mis en place, permettent d’avoir un volume supérieur à 40 litres. Ce volume était considéré par l’abbé comme le volume parfait pour les abeilles : proche du volume naturel de son habitat.

C’est pour cette raison qu’avec la ruche Warré, nous démarrons généralement avec deux éléments.

ruche
Ruche Warré sur 3 éléments dans un jardin


Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous; cette ruche est constituée de 8 rayons de cire étirés par les abeilles elles-mêmes.

rayon de cire de la ruche
Un début de construction d’un rayon


La ruche peut être constituée de parties vitrées , ainsi vous pouvez observer les abeilles sans avoir à ouvrir la ruche.

vitre de la ruche Warré
vitre Warré


L’objectif est de fournir un lieu paisible, où l’apiculteur doit le moins possible intervenir. En sachant que le but premier n’est pas de « faire pisser du miel par les abeilles« , nous sommes sur une approche plus douce de l’apiculture et plus respectueuse des abeilles.

Cadre ruche Warré
Cadre Warré


Le miel

Quand la période de récolte arrive, le miel en surplus est récolté. Nous laissons un élément rempli de miel (12 kg de miels) pour que les abeilles passent l’hiver sans problème.
Pour récolter le miel, un second élément entier sera retiré. Les rayons seront découpés en morceaux, et pressés pour en extraire le miel.

Pressoir
Pressoir


Ainsi, dans la ruche, la cire est reconstruite par les abeilles, et c’est un gage sanitaire pour la ruche. Une vieille cire devient noire, et peut favoriser les maladies.
Globalement, un élément de la ruche va permettre de récolter 10 kg de miels lors d’une saison favorable.

Pour conclure le suivi de cette ruche se fait essentiellement par les vitres et l’entrée de la ruche.

Sachez que nous collectons les essaims d’abeilles qui pourraient se poser chez vous. N’hésitez pas.

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