Le rôle essentiel des faux-bourdons dans une ruche

Les faux-bourdons (mâles) dans une ruche

Les faux-bourdons jouent un rôle essentiel dans une ruche. Bien qu’ils ne participent pas directement à la collecte de nectar ou de pollen, ils ont d’autres fonctions importantes qui contribuent au bon fonctionnement de la colonie d’abeilles.

La reproduction

Les faux-bourdons sont les mâles de la colonie. Leur principale fonction est de se reproduire avec les reines vierges. Ils sont plus grands que les ouvrières et ont un corps plus trapu. Il a d’ailleurs deux énormes « yeux », qui lui permettra de repérer plus facilement la reine vierge pendant le vol nuptial. Une reine pendant son unique vol nuptial, va se faire féconder par plusieurs mâles.

Les faux-bourdons naissent d’œufs non fécondés pondu par la reine, et dans la ruche on sait déterminer le sexe à l’avance. Par exemple il y a des cellules construites spécialement pour accueillir le développement de la larve (elles sont plus grandes). La gestation des mâles est plus longue que celle des ouvrières : on compte 24 jours entre la ponte et la naissance, contre 21 jours chez les ouvrières.

Ils sont élevés dans la ruche dès le printemps, lorsque la colonie est en pleine croissance. Ils sont nourris par les ouvrières jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment matures pour s’accoupler avec les reines. Une fois matures, les faux-bourdons quittent la ruche et se regroupent dans des zones spécifiques appelées « zones de rassemblement des faux-bourdons ». C’est là qu’ils attendent les reines pour le vol nuptial.

Lors du vol nuptial, les faux-bourdons s’envolent avec les reines et se reproduisent avec elles. Après l’accouplement, les faux-bourdons meurent, tandis que les reines retournent à la ruche pour démarrer de nouvelles colonies.

Une ruche peut compter plusieurs centaines de mâles, voire jusqu’à 2 000, quand elle totalise plus de 50 000 ouvrières. La plupart ne sont donc là qu’en réserve pour le cas où une reine vierge du secteur aurait besoin de se faire féconder.

La régulation de la température

Les faux-bourdons jouent également un rôle dans la régulation de la température à l’intérieur de la ruche. Leur corps plus grand et trapu leur permet de produire plus de chaleur que les ouvrières. Lorsque la température à l’intérieur de la ruche est trop basse, les faux-bourdons se regroupent pour générer de la chaleur et maintenir la température optimale pour le développement des larves et le bon fonctionnement de la colonie.

En été, lorsque la température est élevée, les faux-bourdons peuvent également se positionner à l’extérieur de la ruche pour aider à ventiler l’intérieur et maintenir une température plus fraîche. Ce qui fera dire aux mauvaises langues qu’ils sont tout juste à faire du vent !

Les abeilles ne les tolèrent que durant la saison des abeilles, ensuite ils seront mis à la porte. La durée de vie des mâles est donc aléatoire, et à la fin de l’été il y en aura plus dans la ruche.

Conclusion

Les faux-bourdons jouent un rôle essentiel dans la reproduction des reines vierges, et ne sont présents dans la ruche qu’une partie de l’année.

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La durée de vie des abeilles et les facteurs qui l’influencent

abeille sur la main

La durée de vie d’une abeille

Les abeilles sont des insectes fascinants. Nous allons évoquer dans cet article leur durée de vie varie.

Celle-ci varie en fonction de leurs places au sein de la colonie, par exemple une reine va vivre bien plus longtemps qu’une abeille. Mais également l’environnement, et la saison va venir influencer cette durée de vie.

L’organisation de la colonie

Une colonie d’abeilles est composée d’abeilles d’une reine, et de mâles également, chacune et chacun ayant des fonctions spécifiques. Nous allons détailler chacun des rôles ci-dessous, et leur durée de vie.

Les ouvrières

Les ouvrières sont les abeilles femelles stériles qui constituent la majorité de la population d’une ruche. Elles sont responsables de nombreuses tâches, telles que la collecte de nectar et de pollen, la construction des rayons de cire, la ventilation de la ruche et l’alimentation des larves et de la reine. La durée de vie moyenne d’une ouvrière varie de quelques semaines :

-Autour de 46 jours au printemps et en été. C’est la période de grande croissance dans la ruche. Tout le monde est à la tâche. Les abeilles vont se succéder sur différents rôles, et vont terminer leur vie par la collecte de nectar. Elles mourront de fatigue à l’extérieur de la ruche.

-Quelques mois : En automne et en hivers. C’est la période calme dans la ruche. Les abeilles de cette période se sont préparées à passer l’hivers en grappe (collées les unes aux autres). Ce sont des abeilles un peu plus grosse que celle du printemps, car elles auront besoins d’énergie pour maintenir une température de survie autour de la grappe. Elles s’occuperont des larves, et donc de leur remplaçantes à la fin de l’hivers. Ces dernières vivent quelques mois en fonction de leur état de santé et des conditions environnementales.

La reine

La reine est l’abeille femelle fertile qui est responsable de la reproduction de la colonie. Elle est la seule femelle capable de pondre des œufs et de donner naissance à de nouvelles abeilles. La durée de vie d’une reine est beaucoup plus longue que celle des ouvrières, pouvant atteindre plusieurs années. Normalement autour de 5 ans en ignorant la pollution de l’environnement qui peut diminuer son taux de reproduction. En effet, la production d’œufs diminue au fil du temps et la reine peut être remplacée naturellement par une nouvelle reine par la suite (voir l’essaimage).

Les mâles (ou faux-bourdons)

Les mâles, également appelés faux-bourdons (qui n’a rien avoir avec un bourdon), sont les abeilles mâles de la colonie. Leur seule fonction est de se reproduire avec une reine lors du vol nuptial. Une fois cet acte accompli, les mâles meurent. Leur durée de vie est donc relativement courte, de quelques semaines à quelques mois.

Facteurs influençant la durée de vie des abeilles

Comme évoqué, plusieurs facteurs peuvent influencer la durée de vie des abeilles :

Les conditions environnementales

Les abeilles vivent dans des environnements variés et leur durée de vie peut être affectée par les conditions climatiques, la disponibilité de nourriture (une zone de plaines versus une zone bocagère), la présence de parasites (varroa) ou de prédateurs (exemple : le frelon asiatiques ) mais aussi par des maladies (l’abeille à ses propres virus), et la pollution (pesticides par exemple)

Frelon asiatique
Frelon asiatique sur une ruche

La saison printemps été

En pleine saison les ouvrières effectuent de nombreuses tâches au sein de la ruche, ce qui peut entraîner une usure prématurée de leur corps. Leur durée de vie est donc souvent plus courte que celle des autres.

La génétique

La durée de vie des abeilles peut également varier en fonction de leur génétique. Certaines lignées d’abeilles sont plus résistantes aux maladies et vivent plus longtemps que d’autres.

Avec le développement de l’apiculture, l’homme a voulu développer une lignée d’abeilles plus facile à élever (plus douce, et produisant plus de miel). Il y a eu un brassage génétique entre différentes lignées, et même venant de d’autres pays.

Sans rentrée dans les détails, la lignée d’origine de l’hémisphère nord, qui a résisté aux périodes de glaciations, et développé des capacités de résistances, c’est l’abeille noire. Certains apiculteurs travaillent avec cette lignée. Il y a d’ailleurs des zones géographique de protection où on interdit toutes autres lignées pour éviter un brassage génétique, et préserver cette lignée.

En France, le plus souvent l’apiculteur élève de la buckfast.

Conclusion

La durée de vie d’une abeille dépend de son rôle au sein de la colonie. Les ouvrières vivent généralement quelques semaines à quelques mois, tandis que la reine peut vivre plusieurs années. Les mâles, quant à eux, ont une durée de vie relativement courte. Différents facteurs, tels que les conditions environnementales, le travail intensif et la génétique, peuvent influencer la durée de vie des abeilles. Il est essentiel de préserver ces insectes précieux pour maintenir l’équilibre de notre écosystème.

Abeilles : Quelques photos et vidéos d’essaims.

Nous allons progressivement vers la fin de la collecte des essaims d’abeilles, car l’été est là.
La fièvre des essaims d’abeilles va donc se réduire progressivement. Par contre, les interventions pour des nids de guêpes et frelons sont en hausses.


C’est toujours aussi impressionnant de retrouver dans son jardin, une énorme boule d’abeilles. Le plus impressionnant à voir pour les plus chanceux, c’est le déplacement de ces milliers d’abeilles dans le ciel.
Les essaims d’abeilles peuvent être énorme, et faire plusieurs kilogramme. D’ailleurs, si ce dernier se pose sur une branche, vous allez vous apercevoir que la branche peut se plier par le poids de celui-ci.


D’ailleurs pour information, on estiment qu’un essaim de 1 kg c’est 10 000 individus.

La collecte des essaims peuvent prendre un certain temps en fonction du lieu ou s’est posé l’essaim. Parfois juste secoué la branche au-dessus de la branche suffira, tant que la reine se trouve, et reste dans la ruche en dessous. Ainsi toutes les abeilles rentreront dans la ruche pour commencer déjà à construire des rayons de cires.

Une fois celles-ci en ruche, cette dernière sera déplacée vers un de nos ruchers, et elle sera chouchoutée pour assurer son développant.

Encore merci pour votre confiance.

Edit : Tous les essaims récupérés cette année vont bien, une très bonne saison.

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Tueur d’abeilles ? Retour en images de quelques essaims

Tout d’abord, nous ne sommes pas « tueur ou destructeur d’abeilles ». Lors de certains appels, parfois on nous demande si nous sommes bien « tueur d’abeilles ». Et bien non ! Nous ne sommes pas destructeurs d’abeilles, contrairement aux nids de frelons.

La destruction d’abeilles est interdite, elles sont protégées par la lois. Il n’y a que dans certains cas qu’on peut éventuellement le faire.


L’abeille nous la chouchoutons. Apiculteurs, nous leurs offrons un nouveau lieux de vie.

Voici quelques images et vidéo de nos interventions sur ce début de mois de mai.
Ce dernier mois était intense niveau intervention, en effet nous avons eu de nombreux appels. D’ailleurs, les essaims d’abeilles nous surprendrons toujours, c’est toujours aussi impressionnant a collecté. De plus, nous favorisons la protection des insectes pollinisateurs.

De magnifiques essaims se sont posés dans vos cheminées, sous le toit ou bien dans le coin d’une fenêtre. L’opération de collecte peut durer d’une vingtaine de minutes, à plusieurs heures en fonction de la situation. Par exemple, il est très facile de collecter un essaim sur une branche mais plus compliqué en hauteur. C’est pour cette raison qu’il faut être patient, calme et souple.

Si vous voyez un essaim chez vous, que faut-il faire ?

Premièrement ne paniquez pas, elles sont souvent très calme.

Deuxièment, appelez nous et nous interviendrons rapidement, afin de les mettre dans une de nos ruches.

Pour finir, l’intervention est généralement gratuite. Cependant, pour les essaims d’abeilles dans les cheminées, on peut vous demander une petite somme. Car ce type d’intervention peut durer assez longtemps, et il faut du matériel spécifique.

Quelques photos ci-dessus et ici également.

vidéo d’un essaim

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La période des essaims dans votre jardin, c’est maintenant !

Les essaims, c’est en ce moment. En effet depuis quelques jours nous recevons des appels.

Après une belle journée, les clients en rentrant de leur travails découvrent des grosses boules dans leur jardin. Ce sont des essaims d’abeilles.

Premièrement, n’ayez pas peur, et ne paniquez pas. Elles ne sont pas agressives, si on ne vient pas les embêter ou bien les asperger d’insecticides.

Deuxièmement, appelez nous, on interviendra rapidement. Attention, on ne tue pas les abeilles, on les collecte via en ruche.

essaim d'abeilles
essaim d’abeilles

Hier nous avons récupéré un essaim dans une cheminée. Nous sommes équipés pour ce type d’intervention, mais contrairement aux essaims sur une branche, celle-ci peut durer entre 1 à 2h.

Récemment nous avons eu le droit à un essaim d’abeilles bien caché. Ce dernier était sous le plancher. Il était passé par un trou du mur d’une ancienne maison, et il est venu sous le plancher pour s’installer.

abeilles sous le plancher
abeilles

Comme on peut le voir sur la photo (y en a d’autres ici), elles étaient juste en dessous. Nous avons pu les récupérer en les faisant remontées dans une ruche. La solution a été d’utiliser notre enfumoir, pour les repousser. Ces dernières n’aiment la fumée, elles préfèrent fuir le lieu. Cette méthode fonctionne bien pour un essaim qui vient d’arriver. A l’inverse, un essaim d’abeilles qui est là depuis longtemps aura déjà construit des rayons de cires. Il y aura probablement mêmes des larves, et de la ponte, Les abeilles qui s’occupent du couvain, ne voudront pas abandonner les lieux.

Peu importe la situation, nous pouvons vous aidez, n’hésitez pas.

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Les essaims d’abeilles

essaims d'abeilles sur une branche

Le printemps arrive, les ruches sont actives, et les reines ont repris leurs pontes depuis quelques semaines. Nous pouvons constater avec le redoux la rentrée de grains de pollen qui va permettre de nourrir les larves. Jusqu’à l’été, la reine va augmenter le nombre d’œufs pondu par jour jusqu’à 2000. Et il peut arriver que la « fièvre » monte dans la ruche, enclenchant un essaimage. Mais c’est quoi des essaims d’abeilles ? Comment devons nous réagir ? Est-ce que c’est dangereux ?

Je me rappellerai toujours du premier essaim que j’ai vu sortir d’une de mes ruches, voici l’histoire :

« Je travaillais sur ma terrasse le 6 mai, et il était 16 h. Quand j’ai entendu un bourdonnement incessant. Je lève la tête surpris et avec la question : Que se passe-t-il ?
En me rapprochant de mon rucher, je me suis aperçu d’une quantité impressionnante d’abeilles volant au-dessus de la ruche, et une sortie impressionnante d’abeille de la ruche. Elles se bousculaient à la sortie, grimpaient le long de la ruche ou restaient en groupe devant, puis prenaient leurs envols.

essaimage : les abeilles volent en nuage pour se poser un peu plus loin

J’avais compris de suite la situation. J’ai pris mes jambes à mon cou, et un moyen de mobilités avec moi pour suivre ce nuage d’abeilles à distances. Ainsi, après quelques centaines de mètres parcourus (parfois, l’essaim peut se poser à 10 mètres devant la ruche.) l’essaim s’était posé sur un poteau électrique creux en béton. Ce n’était même pas un arrêt intermédiaire, car j’ai vu rapidement les abeilles rentraient par les petits trous de ce poteau. C’était un moment magique, mais je me suis senti impuissant. Il était impossible de le récupérer, trop complexe, même en ayant mis une ruche au pied. »

Malheureusement, l’essaim n’a pas survécu à l’hiver, en effet au printemps suivant aucune abeille ne sortait. À l’intérieur, des rayons ont été construits, et ainsi d’autres essaims attirés par l’odeur reviendront coloniser le lieu.

Pourquoi les abeilles essaiment?

L’essaimage est le phénomène le plus impressionnant à voir dans la vie d’une colonie d’abeilles. C’est grâce à ce phénomène naturel qu’elles ont survécu au fil des siècles, et c’est par ce phénomène que les hommes sont devenus apiculteurs.

Mais aujourd’hui, l’apiculteur moderne cherche à limiter, même stopper ce phénomène naturel, car celui-ci souhaite maîtriser la production de ses essaims de façon artificielle.

Souvent, on explique le phénomène l’essaimage par une surpopulation de la ruche ou par des conditions météorologiques et florales particulières. Ce ne sont que des phénomènes accélérateurs ou déclencheurs. La raison profonde est antérieure. Il est important de garder à l’esprit que la ruche est une colonie sociable. Les « abeilles » ne sont pas des êtres vivants autonomes, sans le groupe, elles ne sont rien.

C’est ainsi que l’on comprend l’importance de l’essaimage, à savoir un enfantement : C’est l’ensemble de la colonie qui se divise en deux et crée un nouvel être vivant capable de survivre. L’essaim va avoir sa propre reine et ses milliers d’abeilles de différents âges. Si les abeilles essaiment, c’est donc dans une logique de survie de l’espèce.

L’essaimage, c’est aussi un principe de précaution, car la reproduction et la survie est assurée au sein de la colonie, en effet les abeilles peuvent même changer de reine. Mais en se divisant, elles augmentent fortement la survie de leur espèce. Ainsi une colonie qui se divise, si l’une des deux moitiés rencontre des moments difficiles (maladie, manque de nourriture), l’autre moitié peut avoir plus de chance.

En-tout-cas, c’est grâce à cette méthode que les abeilles ont pu affronter les nombreux changements climatiques ou écologiques (glaciation par exemple), bien avant que l’homme ne vienne encore compliquer la situation.

A-t-on le droit de capturer des essaims d’abeilles que l’on repère dans la nature ?

Historiquement, les essaims d’abeilles représentaient une véritable valeur et pouvaient provoquer des rivalités entre apiculteurs. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le droit rural traditionnel n’est plus d’actualité. L’essaim qui sort d’une ruche n’a pas gardé forcément son titre de propriété lié à l’origine de la ruche. C’est même l’inverse aujourd’hui, il est parfois difficile de trouver un apiculteur qui souhaite le recueillir. Mais la situation varie en fonction de l’endroit où s’est posé l’essaim (sur une branche d’un arbuste, dans une cheminée) et la date à laquelle il est sorti de la ruche. Plus un essaim se forme tôt au printemps, et plus il aura de chances de passer l’hiver suivant. Le proverbe ancien : « l’essaim de mai vaut une vache à lait, l’essaim de juillet ne vaut pas un coup de fouet » prend sens.

Malgré tout, chez AGF, nous ne nous posons pas de question, peu importe la période, ça vaut le coup d’essayer pour préserver nos abeilles.

Il faut savoir que les abeilles et autres pollinisateurs sont protégés par la loi : l’arrêté du 25 février 1975 et du 5 juillet 1985.

Comment faisons nous pour capturer des essaims ?

Tout dépend de la situation, si l’essaim est sur une branche la manœuvre ne sera pas là même qu’un essaim dans une cheminée par exemple. Mais au final, le résultat sera le même : nous leur offrons une ruche comme nouveau lieu de vie

essaims sur un barbecue en attente de trouver le futur lieu

Il faut agir rapidement, car un essaim qui est posé ne restera pas indéfiniment à cet endroit. Car en effet des abeilles, « éclaireuses » sont parties chercher le futur endroit pour une installation (Arbres creux, poteaux creux, murs, cheminée, etc. …). Une fois qu’elles auront trouvé, un ou plusieurs endroits, d’autres abeilles vont visiter les lieux, et la majorité l’emportera. L’essaim prendra vol jusqu’au lieu définitivement choisi.

Le temps de collecte varie de 30 min à plusieurs heures pour une cheminée. En effet, quand l’essaim a eu la malencontreuse idée de s’installer dans l’anfractuosité d’un vieux mur, dans une charpente ou dans une cheminée, la récupération est très aléatoire. Même en plaçant une ruchette à la sortie et en enfumant, il peut être très difficile à récupérer. Ce n’est envisageable que si l’essaim vient de s’installer et n’a pas encore commencer à fabriquer des rayons de cires, et donc que la reine n’a pas encore pondu. Sinon, dès lors que la colonie est en place depuis plusieurs jours, on ne peut la transférer que si on accède à des bâtisses. Il s’agit alors de prendre les jeunes rayons, et de les transférer dans une ruche tout en accompagnant les abeilles. Ici, on est déjà dans une opération plus périlleuse que la capture classique.

Les essaims d’abeilles sont-ils dangereux ?

Un essaim est constitué d’abeilles qui naturellement peuvent piquer l’homme pour se défendre. En temps normal, une abeille va défendre la colonie (la ruche) et les réserves de nourritures. Mais une abeille dans un essaim à l’extérieur n’a plus de lieu à défendre. L’objectif pour l’essaim, c’est de trouver un lieu et de rester collé serré avec la reine. Les abeilles se sont gorgées de miel avant de partir (une des raisons que les apiculteurs veulent limiter l’essaimage, pour la perte de production). On est dans une période, le printemps, où la durée des jours augmente jusqu’au 21 juin, où les fleurs sont abondantes, ce qui rend les abeilles douces et optimistes. Elles ne sont donc pas agressives, l’essaim ne viendra pas vous piquer même en vous approchant. 

essaim sur une branche

Laissez le, et appelez nous rapidement, nous sommes apiculteurs, et nous développons une apiculture douce avec nos abeilles, de part nos méthodes et nos ruches.

essaim dans une cheminée
essaim dans une cheminée


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