Il y a deux types de frelons en France, le frelon asiatique de couleur noir mais pas seulement, puis le frelon européen de couleur jaune et noir. Nous allons vous expliquez comment faire la différence entre les deux.
Le frelon asiatique en le regardant de loin, on peut le percevoir comme entièrement noir. C’est pour cette raison que certaine personne nous parle souvent au téléphone, d’un frelon noir. Mais si nous regardons de plus près, on remarque qu’il possède d’autres couleurs. Les différentes caractéristiques décrites ci-dessous vous permettront de le reconnaitre.
Nous pouvons voir qu’il possède sur la fin de son abdomen, une bande orange assez large, précédée par deux plus petites bandes, toutes fines (la première toute fine, en haut de l’abdomen est plutôt jaune).
En volant, vous remarquerez ça couleur orange présent sous son abdomen.
Il possède 6 pattes qui ont une couleur jaune au niveau de leurs extrémités. Si vous pouvez l’observer une fois posé, le critère des pattes jaune ne laissera aucun doute sur son identité.
La tête du frelon asiatique est noir du dessus, mais en le regardant de face, il y a une tache orange sur le milieu.
Le nid du frelon asiatique est de forme ovale et complètement fermé (il est donc impossible d’observer l’intérieur du nid). Il peut devenir assez gros, 80 cm sur 100 cm de haut. Nous avons rédigé un article qui peut vous aidez à savoir si vous avez un nid autour de vous.
Frelon européen – Frelon noir et jaune ?
Le frelon européen est un peu plus gros que le frelon asiatique, il n’est pas noir orangée, mais rayé jaune et noir. On pourrait dire que c’est une grosse guêpe. Son abdomen rayé jaune et noir, et ça taille ne laisse aucun doute sur son identité.
Son nid est également ovale, mais à la différence du frelon asiatique celui-ci est ouvert complétement par le dessous. Il est assez rare de le voir, il est souvent pas visible.
En imaginant qu’on serait juste en dessous du nid, on pourrait voir complétement l’intérieur du nid (a ne pas faire, vous risqueriez une attaque.)
En conclusion
Si on met les deux frelons côte à côte voici leurs différences en image :
Quand on nous parle de frelon noir, de notre côté nous pensons à un autre insecte. Celui-ci n’est pas un frelon mais par contre il est bien noir. J’en parle juste en dessous
L’abeille charpentière ou XYLOCOPES
Si vous voyez un gros insectes volé, tout noir, même bleuté en fonction de la lumière, ce n’est pas du tout un frelon. C’est assez gros, un néophyte pourrait le considéré comme étant un frelon, mais c’est l’abeille charpentière. Inoffensive, elle perfore le bois pourri pour faire un terrier pour réaliser une ponte, La photo ci-dessous est un accouplement.
Il faut savoir que chez le frelon asiatique le temps de construction d’un nid de frelon est en continue, tant qu’il peut, il grossit. Mais il y a une autre spécificité, il peut faire un deuxième nid est démangé pour continuer à développer la colonie. Je vais vous expliquez ce processus en dessous.
Le nid du frelon asiatique est de grande taille, il peut atteindre 80 cm de diamètre. L’entrée du nid est assez petite, et à mi-hauteur du nid. Les très gros nids sont souvent à plus de 10 mètres de hauteurs dans un arbre. En comparaison, le nid du frelon européen est plus allongé et doté d’une très large ouverture au niveau de sa base (on voit l’intérieur du nid). Ce dernier est souvent construit dans un arbre creux, dans un hangar ou votre grenier.
Le nid du frelon asiatique est sphérique sous un abris, mais à l’inverse il est peut devenir ovalaire et atteindre 1 m de haut quand il est fixé dans un arbre.
Au printemps la reine va créer une ébauche d’un nid, puis une fois les ouvrières présentent, elles vont continuer à construire le nid. On appelle ça le nid primaire, car c’est le premier. Le nid va continuer de grandir et rapidement durant le printemps.
La reine au début du printemps choisis souvent un emplacement abrité, caché, car elle est seule, et donc vulnérable. C’est donc à ce moment là que les nids sont à hauteur d’homme (pas en haut des arbres). Quelques exemples d’emplacements :
_Nichoir à oiseaux
-Abris de jardin, dépendance
_dans un mur
Uune haie
_Dans les combles d’une maison
_etc, tous lieux abrités, et ouverts sur l’extérieur.
Comme je disais le nid va évoluer et grossir en lien avec le nombre d’individus dans la colonie, mais aussi le lieu où il se trouve. Si en juin, celui-ci ne peu plus évoluer, ou se sans déranger, ils vont déménager et construire un nid ailleurs.
C’est ainsi que le nid secondaire va apparaitre.
Le nid secondaire
Celui-ci sera toujours en hauteur, et le plus souvent dans un arbre. La colonie déménage, et abandonne le nid primaire. Dans un arbre, le nid n’est souvent décelable qu’en détectant les allées et venues des ouvrières, car le vol du frelon asiatique est plus discret que celui de son cousin l’européen.
Durant tout l’été, le nid va continuer à grossir, mais également durant l’automne. Il va évoluer, jusqu’à la période de reproduction des futures reines, puis il sera abandonné par les reines, et le reste de la colonie va mourir avec les gelées de l’hivers. C’est donc le retour des températures négatives qui va mettre un terme au cycle de vie. Les futures reines vont se cacher du froid, et pourront refaire un cycle au printemps l’année prochaine.
A savoir :
Les plus grands nids peuvent produire plus de 13 000 individus au cours de la saison (d’avril à novembre) et peuvent contenir en automne près de 2 000 individus qui élèvent plus de 500 futures reines (les fondatrices de l’année suivante).
Les premières ouvrières naissent durant la période de mai. Et 70% des nids primaire déménagent durant août.
Quel est le temps de construction d’un nid de frelon ?
Grâce à un client je vais pouvoir vous monter en image la vitesse de croissance d’un nid secondaire.
En premier une photo du 17 aout. Le nid secondaire, est détecté par le client. Celui-ci prend son drone pour aller voir ce que pouvait être cette petite boule vu d’en bas. C’est alors qu’il découvre ce petit nid de frelon asiatique. Au vu de la taille il s’est probablement installé début aout.
Deuxième photo le 01 octobre : Il a commencé à s’inquiéter en voyant la vitesse de croissance. La photo prise d’en bas (non d’un drone) montre malgré tout un nid assez gros qui a bien évolué.
Entre les deux photos, on va dire qu’il a fallut 2 mois complet pour avoir la taille d’au moins de deux ballons de foot…et encore pas facile d’évaluer. Au final, le temps de construction d’un nid secondaire de frelons asiatiques est assez rapide, et s’accélère en fin d’été.
Il est déjà arrivé que des personnes nous posent la question si la destruction de nids de frelons asiatiques c’est gratuit…Détruire un nid de frelons asiatiques n’est malheureusement pas gratuit, mais parfois certaines casernes de pompiers, ou bien des mairies prennent en charge totalement ou partiellement le coût de la destruction du nid. Mais ce n’est pas le cas dans toutes les communes.
Il faut savoir que certaines assurances prennent également en charge le coût après leur avoir envoyé la facture. Mais il faut se renseigner, tout le monde ne connait pas toutes les petites lignes de sa couverture immobilière.
Peut-être qu’un jour l’état, ou l’ensemble des communes prendront en charge la destruction. Mais ça ne changera à rien au fait que cette espèce nuisible et introduite par accident, va avoir un coût important, et un impact sur notre environnement.
Un coût évolutif
La méthode de traitement d’un nid va dépendre du matériel utilisé. Pour un nid à 20 mètres de haut, nous utiliserons probablement le paintball. Celui-ci avec les billes insecticides utilisées ont un coût important pour nous les opérateurs. Malheureusement cela se répercute sur la facture du client. Avec cette méthode, pour un nid de grande taille, il est préconisé d’envoyer entre 30 et 50 billes dans le nid. Un carton de 500 billes coûte autour de 400€, je vous laisse faire le calcul. Sans parler du risque de l’opération, et du coût des autres équipements.
Néanmoins, chez AFG nous essayons de proposer des tarifs le plus compétitifs, et le plus adapté en fonction de la situation.
Nous sommes sur un tarif qui démarre à 108€ pour éradiquer un nid de frelons asiatiques, ce n’est donc pas gratuit, et nous comprenons bien que cela représente une certaine sommes. Mais à l’inverse certains demandent 150€ pour la même prestation. Nous garantissons la réussite. C’est à dire que nous gardons contact sur les jours qui suivent le traitement, et nous revenons gratuitement si notre passage n’est pas concluant.
Ne vous précipitez pas, et n’hésitez pas à prendre contact avec nous, mais également avec d’autres concurrents afin de faire votre avis sur la question.
J’espère que cet article a permis a permis de donner des réponses à votre recherche sur le sujet : Destruction de nids de frelons « gratuit ».
Nous avons décidé d’ajouter cette article pour vous avertir que les frelons asiatiques peuvent encore construire de nouveaux nids à cette saison. Et ils peuvent s’installer un peu partout.
Nous avons eu le droit cet été à différents lieux d’installions. Et les lieux d’installation peuvent être dangereux, car à hauteur d’homme.
voici une liste non exhaustive :
Frelons asiatiques dans un nichoir à oiseaux. Le nid est à l’intérieur, et occupe tout l’espace vide.
Sous un regard d’eau pluvial, c’est peu commun.
A l’intérieur d’un parpaing. Les frelons accèdent par un trou, et peuvent s’installer dans les espaces creux.
Un tas de bois. Le client l’avait créé pour favoriser les hérissons, mais malheureusement les frelons sont venus s’installer.
Cabane pour enfant. Très dangereux, surtout pour les enfants.
En toiture : pas simple pour le traiter, et dangereux car on ne voit pas le nid, sauf en soulevant les tuiles. C’était un nid énorme.
Abris de jardin
Vieux fût en chêne
Actuellement, on peut les retrouver également en haut des arbres, mais c’est moins impactant pour vous. Par contre il serait dangereux si celui-ci tombe au sol encore en activité, et c’est arrivé chez un client.
Nous avons un beau mois de septembre. Vous en profitez probablement pour faire un rangement de votre extérieur ou de votre abris de jardin. Ou bien encore l’entretien des haies, des arbres avant l’hivers. Soyez donc attentif à ce qui vous entoure afin de ne pas pour faire surprendre. Surtout que que les piqures du frelon asiatique sont très douloureuses. Il possède un dard de 6 mm qui traverse même les gants de jardinage, et peut piquer plusieurs fois.
Si vous détectez, ou vous suspect la présence d’un nid, ne tentez pas de vous en approchez. Appelez un spécialiste afin de vérifier votre environnement, et de traiter le nid si nécessaire.
Le frelon asiatique est assez discret au tout départ de la création du nid. C’est seulement lorsque le nid grossi et donc avec beaucoup plus d’individus, qu’il se remarque plus facilement.
En effet, ce sont les aller venus des frelons asiatique qui ont attiré le regard du client.
Je dirai qu’il y avait une quarantaine d’individu dans le nid.
Malgré la discrétion pour le démontage, le déplacement de mon échelle a créé des vibrations au niveau du nid. L’alerte a été donné, et l’attaque par la suite. Ils ne défendent que leur nid.
La tenue me protège des attaques, avec en plus l’utilisation d’une visière. Car il ne faut pas oublier qu’ils sont capable de projeter du venin, notamment au visage et dans les yeux. Cela donnera une belle irritation dans les yeux.
Faites très attention, ne prenez aucun risque à la détection d’un frelon asiatique. Plusieurs peuvent être dans le nid.
C’est toujours aussi impressionnant de retrouver dans son jardin, une énorme boule d’abeilles. Le plus impressionnant à voir pour les plus chanceux, c’est le déplacement de ces milliers d’abeilles dans le ciel. Les essaims d’abeilles peuvent être énorme, et faire plusieurs kilogramme. D’ailleurs, si ce dernier se pose sur une branche, vous allez vous apercevoir que la branche peut se plier par le poids de celui-ci.
D’ailleurs pour information, on estiment qu’un essaim de 1 kg c’est 10 000 individus.
La collecte des essaims peuvent prendre un certain temps en fonction du lieu ou s’est posé l’essaim. Parfois juste secoué la branche au-dessus de la branche suffira, tant que la reine se trouve, et reste dans la ruche en dessous. Ainsi toutes les abeilles rentreront dans la ruche pour commencer déjà à construire des rayons de cires.
Une fois celles-ci en ruche, cette dernière sera déplacée vers un de nos ruchers, et elle sera chouchoutée pour assurer son développant.
Encore merci pour votre confiance.
Edit : Tous les essaims récupérés cette année vont bien, une très bonne saison.
Gros essaim au niveau d’une fenêtreEssaim sur un poteau de clôture
Tout d’abord, nous ne sommes pas « tueur ou destructeur d’abeilles ». Lors de certains appels, parfois on nous demande si nous sommes bien « tueur d’abeilles ». Et bien non ! Nous ne sommes pas destructeurs d’abeilles, contrairement aux nids de frelons.
La destruction d’abeilles est interdite, elles sont protégées par la lois. Il n’y a que dans certains cas qu’on peut éventuellement le faire.
L’abeille nous la chouchoutons. Apiculteurs, nous leurs offrons un nouveau lieux de vie.
Voici quelques images et vidéo de nos interventions sur ce début de mois de mai. Ce dernier mois était intense niveau intervention, en effet nous avons eu de nombreux appels. D’ailleurs, les essaims d’abeilles nous surprendrons toujours, c’est toujours aussi impressionnant a collecté. De plus, nous favorisons la protection des insectes pollinisateurs.
De magnifiques essaims se sont posés dans vos cheminées, sous le toit ou bien dans le coin d’une fenêtre. L’opération de collecte peut durer d’une vingtaine de minutes, à plusieurs heures en fonction de la situation. Par exemple, il est très facile de collecter un essaim sur une branche mais plus compliqué en hauteur. C’est pour cette raison qu’il faut être patient, calme et souple.
Si vous voyez un essaim chez vous, que faut-il faire ?
Premièrement ne paniquez pas, elles sont souvent très calme.
Deuxièment, appelez nous et nous interviendrons rapidement, afin de les mettre dans une de nos ruches.
Pour finir, l’intervention est généralement gratuite. Cependant, pour les essaims d’abeilles dans les cheminées, on peut vous demander une petite somme. Car ce type d’intervention peut durer assez longtemps, et il faut du matériel spécifique.
essaim sous le planchervisuel sous le plancheressaim rentrant par le muressaim sous les tuilesessaim sur une fenêtreconstruction en ciremise en ruchetrace des ciresrécupération essaimenfumagerécupération de l’essaimessaim sous une tôlemise en ruche
Hier nous avons récupéré un essaim dans une cheminée. Nous sommes équipés pour ce type d’intervention, mais contrairement aux essaims sur une branche, celle-ci peut durer entre 1 à 2h.
Récemment nous avons eu le droit à un essaim d’abeilles bien caché. Ce dernier était sous le plancher. Il était passé par un trou du mur d’une ancienne maison, et il est venu sous le plancher pour s’installer.
Comme on peut le voir sur la photo (y en a d’autres ici), elles étaient juste en dessous. Nous avons pu les récupérer en les faisant remontées dans une ruche. La solution a été d’utiliser notre enfumoir, pour les repousser. Ces dernières n’aiment la fumée, elles préfèrent fuir le lieu. Cette méthode fonctionne bien pour un essaim qui vient d’arriver. A l’inverse, un essaim d’abeilles qui est là depuis longtemps aura déjà construit des rayons de cires. Il y aura probablement mêmes des larves, et de la ponte, Les abeilles qui s’occupent du couvain, ne voudront pas abandonner les lieux.
Peu importe la situation, nous pouvons vous aidez, n’hésitez pas.
Le printemps arrive, les ruches sont actives, et les reines ont repris leurs pontes depuis quelques semaines. Nous pouvons constater avec le redoux la rentrée de grains de pollen qui va permettre de nourrir les larves. Jusqu’à l’été, la reine va augmenter le nombre d’œufs pondu par jour jusqu’à 2000. Et il peut arriver que la « fièvre » monte dans la ruche, enclenchant un essaimage. Mais c’est quoi des essaims d’abeilles ? Comment devons nous réagir ? Est-ce que c’est dangereux ?
Je me rappellerai toujours du premier essaim que j’ai vu sortir d’une de mes ruches, voici l’histoire :
« Je travaillais sur ma terrasse le 6 mai, et il était 16 h. Quand j’ai entendu un bourdonnement incessant. Je lève la tête surpris et avec la question : Que se passe-t-il ? En me rapprochant de mon rucher, je me suis aperçu d’une quantité impressionnante d’abeilles volant au-dessus de la ruche, et une sortie impressionnante d’abeille de la ruche. Elles se bousculaient à la sortie, grimpaient le long de la ruche ou restaient en groupe devant, puis prenaient leurs envols.
essaimage : les abeilles volent en nuage pour se poser un peu plus loin
J’avais compris de suite la situation. J’ai pris mes jambes à mon cou, et un moyen de mobilités avec moi pour suivre ce nuage d’abeilles à distances. Ainsi, après quelques centaines de mètres parcourus (parfois, l’essaim peut se poser à 10 mètres devant la ruche.) l’essaim s’était posé sur un poteau électrique creux en béton. Ce n’était même pas un arrêt intermédiaire, car j’ai vu rapidement les abeilles rentraient par les petits trous de ce poteau. C’était un moment magique, mais je me suis senti impuissant. Il était impossible de le récupérer, trop complexe, même en ayant mis une ruche au pied. »
Malheureusement, l’essaim n’a pas survécu à l’hiver, en effet au printemps suivant aucune abeille ne sortait. À l’intérieur, des rayons ont été construits, et ainsi d’autres essaims attirés par l’odeur reviendront coloniser le lieu.
Pourquoi les abeilles essaiment?
L’essaimage est le phénomène le plus impressionnant à voir dans la vie d’une colonie d’abeilles. C’est grâce à ce phénomène naturel qu’elles ont survécu au fil des siècles, et c’est par ce phénomène que les hommes sont devenus apiculteurs.
Mais aujourd’hui, l’apiculteur moderne cherche à limiter, même stopper ce phénomène naturel, car celui-ci souhaite maîtriser la production de ses essaims de façon artificielle.
Souvent, on explique le phénomène l’essaimage par une surpopulation de la ruche ou par des conditions météorologiques et florales particulières. Ce ne sont que des phénomènes accélérateurs ou déclencheurs. La raison profonde est antérieure. Il est important de garder à l’esprit que la ruche est une colonie sociable. Les « abeilles » ne sont pas des êtres vivants autonomes, sans le groupe, elles ne sont rien.
C’est ainsi que l’on comprend l’importance de l’essaimage, à savoir un enfantement : C’est l’ensemble de la colonie qui se divise en deux et crée un nouvel être vivant capable de survivre. L’essaim va avoir sa propre reine et ses milliers d’abeilles de différents âges. Si les abeilles essaiment, c’est donc dans une logique de survie de l’espèce.
L’essaimage, c’est aussi un principe de précaution, car la reproduction et la survie est assurée au sein de la colonie, en effet les abeilles peuvent même changer de reine. Mais en se divisant, elles augmentent fortement la survie de leur espèce. Ainsi une colonie qui se divise, si l’une des deux moitiés rencontre des moments difficiles (maladie, manque de nourriture), l’autre moitié peut avoir plus de chance.
En-tout-cas, c’est grâce à cette méthode que les abeilles ont pu affronter les nombreux changements climatiques ou écologiques (glaciation par exemple), bien avant que l’homme ne vienne encore compliquer la situation.
A-t-on le droit de capturer des essaims d’abeilles que l’on repère dans la nature ?
Historiquement, les essaims d’abeilles représentaient une véritable valeur et pouvaient provoquer des rivalités entre apiculteurs. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le droit rural traditionnel n’est plus d’actualité. L’essaim qui sort d’une ruche n’a pas gardé forcément son titre de propriété lié à l’origine de la ruche. C’est même l’inverse aujourd’hui, il est parfois difficile de trouver un apiculteur qui souhaite le recueillir. Mais la situation varie en fonction de l’endroit où s’est posé l’essaim (sur une branche d’un arbuste, dans une cheminée) et la date à laquelle il est sorti de la ruche. Plus un essaim se forme tôt au printemps, et plus il aura de chances de passer l’hiver suivant. Le proverbe ancien : « l’essaim de mai vaut une vache à lait, l’essaim de juillet ne vaut pas un coup de fouet » prend sens.
Malgré tout, chez AGF, nous ne nous posons pas de question, peu importe la période, ça vaut le coup d’essayer pour préserver nos abeilles.
Il faut savoir que les abeilles et autres pollinisateurs sont protégés par la loi : l’arrêté du 25 février 1975 et du 5 juillet 1985.
Comment faisons nous pour capturer des essaims ?
Tout dépend de la situation, si l’essaim est sur une branche la manœuvre ne sera pas là même qu’un essaim dans une cheminée par exemple. Mais au final, le résultat sera le même : nous leur offrons une ruche comme nouveau lieu de vie.
essaims sur un barbecue en attente de trouver le futur lieu
Il faut agir rapidement, car un essaim qui est posé ne restera pas indéfiniment à cet endroit. Car en effet des abeilles, « éclaireuses » sont parties chercher le futur endroit pour une installation (Arbres creux, poteaux creux, murs, cheminée, etc. …). Une fois qu’elles auront trouvé, un ou plusieurs endroits, d’autres abeilles vont visiter les lieux, et la majorité l’emportera. L’essaim prendra vol jusqu’au lieu définitivement choisi.
Le temps de collecte varie de 30 min à plusieurs heures pour une cheminée. En effet, quand l’essaim a eu la malencontreuse idée de s’installer dans l’anfractuosité d’un vieux mur, dans une charpente ou dans une cheminée, la récupération est très aléatoire. Même en plaçant une ruchette à la sortie et en enfumant, il peut être très difficile à récupérer. Ce n’est envisageable que si l’essaim vient de s’installer et n’a pas encore commencer à fabriquer des rayons de cires, et donc que la reine n’a pas encore pondu. Sinon, dès lors que la colonie est en place depuis plusieurs jours, on ne peut la transférer que si on accède à des bâtisses. Il s’agit alors de prendre les jeunes rayons, et de les transférer dans une ruche tout en accompagnant les abeilles. Ici, on est déjà dans une opération plus périlleuse que la capture classique.
Les essaims d’abeilles sont-ils dangereux ?
Un essaim est constitué d’abeilles qui naturellement peuvent piquer l’homme pour se défendre. En temps normal, une abeille va défendre la colonie (la ruche) et les réserves de nourritures. Mais une abeille dans un essaim à l’extérieur n’a plus de lieu à défendre. L’objectif pour l’essaim, c’est de trouver un lieu et de rester collé serré avec la reine. Les abeilles se sont gorgées de miel avant de partir (une des raisons que les apiculteurs veulent limiter l’essaimage, pour la perte de production). On est dans une période, le printemps, où la durée des jours augmente jusqu’au 21 juin, où les fleurs sont abondantes, ce qui rend les abeilles douces et optimistes. Elles ne sont donc pas agressives, l’essaim ne viendra pas vous piquer même en vous approchant.
essaim sur une branche
Laissez le, et appelez nous rapidement, nous sommes apiculteurs, et nous développons une apiculture douce avec nos abeilles, de part nos méthodes et nos ruches.
Le printemps arrive et déjà les premiers frelons asiatiques sont sorties de leurs sommeils hivernaux. C’est donc le moment de réaliser un piège pour frelons asiatiques.
Piège dans un arbre
Ce sont les fondatrices sorties du nid à l’automne précédent, qui aujourd’hui se réveillent et souhaitent fonder un nid. Mais cela demande beaucoup d’énergie de sortir de cette diapause hivernal, et de fonder une colonie. C’est pour cela qu’elles sont fortement attirées par le sucre.
Sans dépenser d’argent, il est possible de construire un piège à frelons asiatiques sélectif. Ce dernier ne doit pas capturer d’autres insectes, mais seulement les frelons asiatiques. Il n’est pas 100% efficace, mais il fait le job. Avec des fondatrices capturées, ça sera un risque plus faible de nids de frelons asiatiques dans la zone. D’autant plus que traiter un nid de frelons asiatiques n’est pas gratuit.
Piège pour frelons asiatiques
La réalisation du piège est inspirée de la vidéo d’Olivier Duprez au rucher école villa le bosquet.
Voici la méthode de construction du piège ci-dessous.
Le matériel
Pour le matériel il vous faudra :
-3 forêts de diamètre 4 mm, 6 mm, et 8 mm.
-un chalumeau type cuisine
-du scotch résistant à la pluie
-deux bouteilles d’eau
-des ciseaux, ou couteau (attention à vos doigts)
-une bonne longueur de ficelle
L’appât
Pour l’appât :
-du sirop de cassis (le frelon adore)
-du vin blanc sec de cuisine
-de la bière brune
-un doseur
Réalisation du piège
L’entonnoir
Coupez le haut de la bouteille comme pour les pièges classiques que l’on connaît. Cela va permettre d’obtenir un entonnoir.
retrait du haut de la bouteille
Une fois l’entonnoir découpé, il faut garder le bouchon, mais par contre le percer avec une mèche de 8 mm. Pour cela, faites chauffer au chalumeau la mèche (attention aux brulures), puis percer le bouchon. Le trou de 8 mm est adapté à la taille du frelon asiatique, ainsi des insectes plus volumineux ne passeront pas.
on chauffe le forêtbouchon percé
Vous pouvez déjà disposer l’entonnoir sur la bouteille déjà coupée.
bouchon percé en 8 mm
Le réservoir
Ensuite, vous découpez le fond de la deuxième bouteille pour obtenir le futur réservoir de l’appât sucré.
retrait du bas
Les issues de secours pour les abeilles
Prenez la mèche de 6mm que vous allez faire chauffer. Les trous de 6 mm que l’on va faire le long de la bouteille, vont laisser la possibilité aux abeilles éventuellement piégées de sortir. Pour cela faite pleins de trous le long de la bouteille, entre le positionnement du réservoir et celui de l’entonnoir. Attention pas de trous trop bas, ni trop haut.
forêt de 6 mmtrous le long de la bouteille
Fond de la bouteille
Il reste à percer le fond de la bouteille avec la mèche de 4 mm. Ainsi aucun insecte va se noyer. Le frelon asiatique qui sera piégé, doit rester vivant assez longtemps pour libérer des hormones et attirer d’autres frelons. Les trous de 4 mm permettent également de laisser remonter l’odeur sucrés dans la bouteille.
on chauffe le forêt de 4 mmfond percé en 4 mm
Fixation
Pour fixer définitivement l’entonnoir et le fond, découper une bonne longueur d’adhésif.
on scotch
Pour finir, réaliser deux trous avec la mèche de 6 mm sur le haut de la bouteille. les trous vont permettre de faire passer la ficelle au travers de la bouteille et l’entonnoir.
forêt 6 mmon percetrou à travers l’entonnoir et la bouteille
Puis avec le reste de la seconde bouteille, découper le haut, puis faites au ciseau une découpe ovale dans la bouteille. Cet élément va permettre de protéger le piège de la pluie, mais surtout d’éviter de diluer l’appât sucré.
zone de découpageretrait du hauttrou ovaleprotection de la pluiele piège terminé
Réalisation de l’appât
Notre piège est enfin prêt, mais il manque l’appât. Vous trouverez sur le internet différentes recettes, notamment celle avec 1/3 de Grenadine, 1/3 de bière, 1/3 de vin blanc. Mais nous allons augmenter la concentration en sucre pour ce début de saison en mettant 80% de cassis, 10% de bière brune et 10% de vin blanc sec. La bière brune de par la fermentation attire bien les insectes, et à l’inverse le vin blanc éloigne les abeilles, et c’est important.
les ingrédientsdoseurcassis, vin, bièreon verse l’appâtréserviurfond
Prenez donc un doseur, puis faire le dosage en respectant le dosage. Mais attention à la quantité, pour ce piège 10 cl c’est le max. Il faut faire attention que le liquide ne remonte pas par les petits trous du fond de la bouteille.
Le piège dans un arbre
Vous n’avez pas plus qu’à le placer dans une zone où par exemple vous avez observé des frelons asiatiques l’année dernière.
Nous avons réalisé une publication qui résume la création du piège. C’est en pdf, vous n’avez plus qu’à imprimer le document et à le plier en deux. Le lien de téléchargement est ci-dessous :