La destruction des nid des frelons asiatiques, comment gérer ?

Rappel sur les frelons asiatiques

Les frelons asiatiques, également connus sous le nom de Vespa velutina, sont une espèce invasive qui pose de graves menaces pour les écosystèmes locaux et la sécurité humaine. Leur présence en France a été signalée pour la première fois en 2004, et depuis, ils se sont largement répandus. La destruction de nid de frelons asiatiques est devenue une nécessité pour protéger notre biodiversité et notre santé. Il est facilement reconnaissable quand il n’est pas en vol, avec ses pattes jaune, et la bande orangée sur l’abdomen.

Pourquoi détruire les nids de frelons asiatiques?

Les frelons asiatiques sont particulièrement agressifs et peuvent causer des piqûres douloureuses, voire mortelles pour les personnes allergiques. De plus, ils représentent une menace considérable pour les abeilles et autres pollinisateurs essentiels à notre agriculture. Leur destruction est donc primordiale pour préserver l’équilibre de nos écosystèmes locaux et assurer la sécurité des résidents.

Comment procéder à la destruction de nid de frelons asiatiques?

La destruction de nid de frelons asiatiques doit être effectuée avec précaution et par des professionnels qualifiés. Pour rappel, le professionnel doit posséder le « certibiocide » qui est un agrément des bonnes pratiques d’utilisation des produits. Vous êtes dans le droit de vérifier et demander son certificat délivrer par le gouvernement.

Il est recommandé de ne pas tenter de détruire un nid soi-même en raison des risques élevés d’attaques et donc de piqures (que faire en cas de piques ?). Nous utilisons généralement des équipements de protection spécialisés et des techniques adaptées pour éliminer les nids en toute sécurité. Nous pouvons également employer des insecticides spécifiques pour éradiquer efficacement les frelons.

Quand faut-il intervenir?

La période idéale pour procéder à la destruction de nid de frelons asiatiques est généralement au printemps, lorsque les nids sont plus petits et les frelons moins actifs. L’intervention est beaucoup plus facile, et surtout moins couteuse. D’autant plus qu’une intervention rapide est cruciale pour éviter la multiplication des nids et la propagation des frelons dans de nouvelles zones.

Quel est le coût ?

Renseignez vous, en demandant les tarifs aux professionnels. Chez AFG nous sommes généralement sur un tarif plus intéressant que chez les concurrents, d’après de nombreux retour (lien vers nos tarifs). Nous avons également des contrats avec des communes. Ces dernières financent la destruction des nids.

En effet des tarifs peut être négociés avec les mairies, ce qui est d’autant plus intéressant pour vous. Renseignez vous auprès de votre commune, et si le tarif reste élevé chez nos concurrents, appelez nous.

Conclusion

La destruction de nid de frelons asiatiques est une mesure indispensable pour protéger notre biodiversité et assurer la sécurité publique. Faire appel à des professionnels permet de garantir une intervention efficace et sans danger. En étant vigilant et en prenant les mesures appropriées, nous pouvons contribuer à limiter l’impact de cette espèce invasive.

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Le rôle essentiel des faux-bourdons dans une ruche

Les faux-bourdons (mâles) dans une ruche

Les faux-bourdons jouent un rôle essentiel dans une ruche. Bien qu’ils ne participent pas directement à la collecte de nectar ou de pollen, ils ont d’autres fonctions importantes qui contribuent au bon fonctionnement de la colonie d’abeilles.

La reproduction

Les faux-bourdons sont les mâles de la colonie. Leur principale fonction est de se reproduire avec les reines vierges. Ils sont plus grands que les ouvrières et ont un corps plus trapu. Il a d’ailleurs deux énormes « yeux », qui lui permettra de repérer plus facilement la reine vierge pendant le vol nuptial. Une reine pendant son unique vol nuptial, va se faire féconder par plusieurs mâles.

Les faux-bourdons naissent d’œufs non fécondés pondu par la reine, et dans la ruche on sait déterminer le sexe à l’avance. Par exemple il y a des cellules construites spécialement pour accueillir le développement de la larve (elles sont plus grandes). La gestation des mâles est plus longue que celle des ouvrières : on compte 24 jours entre la ponte et la naissance, contre 21 jours chez les ouvrières.

Ils sont élevés dans la ruche dès le printemps, lorsque la colonie est en pleine croissance. Ils sont nourris par les ouvrières jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment matures pour s’accoupler avec les reines. Une fois matures, les faux-bourdons quittent la ruche et se regroupent dans des zones spécifiques appelées « zones de rassemblement des faux-bourdons ». C’est là qu’ils attendent les reines pour le vol nuptial.

Lors du vol nuptial, les faux-bourdons s’envolent avec les reines et se reproduisent avec elles. Après l’accouplement, les faux-bourdons meurent, tandis que les reines retournent à la ruche pour démarrer de nouvelles colonies.

Une ruche peut compter plusieurs centaines de mâles, voire jusqu’à 2 000, quand elle totalise plus de 50 000 ouvrières. La plupart ne sont donc là qu’en réserve pour le cas où une reine vierge du secteur aurait besoin de se faire féconder.

La régulation de la température

Les faux-bourdons jouent également un rôle dans la régulation de la température à l’intérieur de la ruche. Leur corps plus grand et trapu leur permet de produire plus de chaleur que les ouvrières. Lorsque la température à l’intérieur de la ruche est trop basse, les faux-bourdons se regroupent pour générer de la chaleur et maintenir la température optimale pour le développement des larves et le bon fonctionnement de la colonie.

En été, lorsque la température est élevée, les faux-bourdons peuvent également se positionner à l’extérieur de la ruche pour aider à ventiler l’intérieur et maintenir une température plus fraîche. Ce qui fera dire aux mauvaises langues qu’ils sont tout juste à faire du vent !

Les abeilles ne les tolèrent que durant la saison des abeilles, ensuite ils seront mis à la porte. La durée de vie des mâles est donc aléatoire, et à la fin de l’été il y en aura plus dans la ruche.

Conclusion

Les faux-bourdons jouent un rôle essentiel dans la reproduction des reines vierges, et ne sont présents dans la ruche qu’une partie de l’année.

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Comment réagir si on a un essaim d’abeilles dans son jardin ?

La présence d’un essaim d’abeilles dans votre jardin peut être à la fois une expérience fascinante et intimidante. Mais ne vous inquiétez pas, il existe des mesures simples que vous pouvez prendre pour gérer cette situation de manière sûre et respectueuse envers ces insectes pollinisateurs.

1. Ne pas paniquer

La première chose à faire lorsque vous remarquez un essaim d’abeilles dans votre jardin est de ne pas paniquer. Les abeilles sont généralement pacifiques lorsqu’elles sont en essaim et ne cherchent pas à attaquer. Elles sont simplement en train de chercher un nouvel endroit pour développer une nouvelle colonie. Elles sont parties de l’ancienne ruche avec du miels et elles posent à un endroit le temps de trouver un nouveau lieux.

Il est compréhensible que la présence d’un essaim d’abeilles puisse faire peur, surtout si vous avez des enfants ou des animaux domestiques. Cependant, il est important de rester calme et de ne pas agir de manière agressive envers les abeilles. Ce sont des insectes incroyables, intelligents et sensibles. Elles peuvent détecter les signes de menaces et se défendre entraînant donc des piqûres.

Il est important de ne pas essayer de manipuler ou voir d’éliminer l’essaim, car cela peut non seulement mettre votre sécurité en danger, mais aussi nuire aux abeilles. Elles sont protégées, c’est interdit de les détruire. Les abeilles sont déjà confrontées à de nombreux défis, tels que la perte d’habitat et l’utilisation de pesticides, et leur population diminue rapidement.

2. Garder ses distances

La meilleure chose à faire lorsque vous avez un essaim d’abeilles dans votre jardin est de garder vos distances. Ne cherchez pas à les approcher ou à les perturber. Les abeilles sont des créatures très sensibles et peuvent être facilement dérangées. Il est préférable de rester à une distance sécuritaire de plusieurs mètres pour observer les abeilles.

Les abeilles sont des insectes essentiels à notre écosystème. Elles jouent un rôle crucial dans la pollinisation des plantes, ce qui contribue à la reproduction des fleurs et à la production de fruits et de légumes.

Garder à l’esprit quelques conseils de sécurité, comme évitez de faire des gestes brusques ou de faire du bruit excessif à proximité de l’essaim. Les vibrations et les mouvements brusques peuvent agiter les abeilles et les rendre plus agressives. Il est également conseillé de garder les animaux domestiques à l’intérieur pour éviter tout incident.

3. Contacter un apiculteur professionnel

Appelez nous, l’intervention est gratuite !

Les apiculteurs sont formés pour gérer les essaims d’abeilles de manière sécuritaire et les déplacer vers un endroit approprié. Ils seront en mesure de vous conseiller sur la meilleure façon de procéder et de prendre en charge l’essaim.

Les apiculteurs ont l’équipement et les connaissances nécessaires pour déplacer les abeilles en toute sécurité, sans leur causer de stress ou de dommages.

Lorsque vous contactez un apiculteur professionnel, assurez-vous de lui donner autant d’informations que possible sur l’emplacement de l’essaim, sa taille et son comportement. Cela aidera l’apiculteur à évaluer la situation et à prendre les mesures appropriées. Sur notre site, via le formulaire de contact vous pouvez envoyer une photo, ou bien par téléphone.

Une fois que l’apiculteur arrive sur place, il procédera à une évaluation de la situation. Il utilisera des techniques spécifiques pour capturer l’essaim. L’objectif est de capturer la reine avec toutes les abeilles ouvrières, afin de les déplacer vers une nouvelle ruche.

Une fois que l’essaim a été capturé, l’apiculteur le placera dans un rucher.

En faisant appel à un apiculteur professionnel, vous contribuez également à la préservation des abeilles et de l’environnement. Les apiculteurs jouent un rôle crucial dans la sauvegarde des populations d’abeilles.

4. Les protégées

En plus de planter des fleurs et des plantes qui attirent les abeilles, il existe d’autres mesures que vous pouvez prendre pour protéger ces pollinisateurs essentiels. Par exemple, vous pouvez installer des hôtels à abeilles dans votre jardin. Ces structures fournissent un habitat sûr pour les abeilles solitaires, qui sont également d’importants pollinisateurs.

Une autre façon de protéger les abeilles est de soutenir les apiculteurs locaux. En achetant du miel et d’autres produits apicoles locaux, vous encouragez les apiculteurs à continuer leur travail important et à maintenir leurs colonies d’abeilles en bonne santé. Vous pouvez également vous renseigner sur les pratiques apicoles durables et soutenir les apiculteurs qui adoptent ces méthodes. Chez AFG nous utilisons ces méthodes douces, n’hésitez pas à consulter : miel-le-goupil.fr

En dehors de votre jardin, vous pouvez contribuer à la protection des abeilles en soutenant les initiatives de conservation et les organisations qui travaillent à leur préservation.

Enfin, il est essentiel de sensibiliser son entourage à l’importance des abeilles et à la nécessité de les protéger. Plus nous sommes nombreux à comprendre l’importance des abeilles pour notre environnement, plus nous serons en mesure de prendre des mesures pour les protéger.

Pourquoi les abeilles essaiment ?

La durée de vie des abeilles et les facteurs qui l’influencent

abeille sur la main

La durée de vie d’une abeille

Les abeilles sont des insectes fascinants. Nous allons évoquer dans cet article leur durée de vie varie.

Celle-ci varie en fonction de leurs places au sein de la colonie, par exemple une reine va vivre bien plus longtemps qu’une abeille. Mais également l’environnement, et la saison va venir influencer cette durée de vie.

L’organisation de la colonie

Une colonie d’abeilles est composée d’abeilles d’une reine, et de mâles également, chacune et chacun ayant des fonctions spécifiques. Nous allons détailler chacun des rôles ci-dessous, et leur durée de vie.

Les ouvrières

Les ouvrières sont les abeilles femelles stériles qui constituent la majorité de la population d’une ruche. Elles sont responsables de nombreuses tâches, telles que la collecte de nectar et de pollen, la construction des rayons de cire, la ventilation de la ruche et l’alimentation des larves et de la reine. La durée de vie moyenne d’une ouvrière varie de quelques semaines :

-Autour de 46 jours au printemps et en été. C’est la période de grande croissance dans la ruche. Tout le monde est à la tâche. Les abeilles vont se succéder sur différents rôles, et vont terminer leur vie par la collecte de nectar. Elles mourront de fatigue à l’extérieur de la ruche.

-Quelques mois : En automne et en hivers. C’est la période calme dans la ruche. Les abeilles de cette période se sont préparées à passer l’hivers en grappe (collées les unes aux autres). Ce sont des abeilles un peu plus grosse que celle du printemps, car elles auront besoins d’énergie pour maintenir une température de survie autour de la grappe. Elles s’occuperont des larves, et donc de leur remplaçantes à la fin de l’hivers. Ces dernières vivent quelques mois en fonction de leur état de santé et des conditions environnementales.

La reine

La reine est l’abeille femelle fertile qui est responsable de la reproduction de la colonie. Elle est la seule femelle capable de pondre des œufs et de donner naissance à de nouvelles abeilles. La durée de vie d’une reine est beaucoup plus longue que celle des ouvrières, pouvant atteindre plusieurs années. Normalement autour de 5 ans en ignorant la pollution de l’environnement qui peut diminuer son taux de reproduction. En effet, la production d’œufs diminue au fil du temps et la reine peut être remplacée naturellement par une nouvelle reine par la suite (voir l’essaimage).

Les mâles (ou faux-bourdons)

Les mâles, également appelés faux-bourdons (qui n’a rien avoir avec un bourdon), sont les abeilles mâles de la colonie. Leur seule fonction est de se reproduire avec une reine lors du vol nuptial. Une fois cet acte accompli, les mâles meurent. Leur durée de vie est donc relativement courte, de quelques semaines à quelques mois.

Facteurs influençant la durée de vie des abeilles

Comme évoqué, plusieurs facteurs peuvent influencer la durée de vie des abeilles :

Les conditions environnementales

Les abeilles vivent dans des environnements variés et leur durée de vie peut être affectée par les conditions climatiques, la disponibilité de nourriture (une zone de plaines versus une zone bocagère), la présence de parasites (varroa) ou de prédateurs (exemple : le frelon asiatiques ) mais aussi par des maladies (l’abeille à ses propres virus), et la pollution (pesticides par exemple)

Frelon asiatique
Frelon asiatique sur une ruche

La saison printemps été

En pleine saison les ouvrières effectuent de nombreuses tâches au sein de la ruche, ce qui peut entraîner une usure prématurée de leur corps. Leur durée de vie est donc souvent plus courte que celle des autres.

La génétique

La durée de vie des abeilles peut également varier en fonction de leur génétique. Certaines lignées d’abeilles sont plus résistantes aux maladies et vivent plus longtemps que d’autres.

Avec le développement de l’apiculture, l’homme a voulu développer une lignée d’abeilles plus facile à élever (plus douce, et produisant plus de miel). Il y a eu un brassage génétique entre différentes lignées, et même venant de d’autres pays.

Sans rentrée dans les détails, la lignée d’origine de l’hémisphère nord, qui a résisté aux périodes de glaciations, et développé des capacités de résistances, c’est l’abeille noire. Certains apiculteurs travaillent avec cette lignée. Il y a d’ailleurs des zones géographique de protection où on interdit toutes autres lignées pour éviter un brassage génétique, et préserver cette lignée.

En France, le plus souvent l’apiculteur élève de la buckfast.

Conclusion

La durée de vie d’une abeille dépend de son rôle au sein de la colonie. Les ouvrières vivent généralement quelques semaines à quelques mois, tandis que la reine peut vivre plusieurs années. Les mâles, quant à eux, ont une durée de vie relativement courte. Différents facteurs, tels que les conditions environnementales, le travail intensif et la génétique, peuvent influencer la durée de vie des abeilles. Il est essentiel de préserver ces insectes précieux pour maintenir l’équilibre de notre écosystème.

Pourquoi les abeilles essaiment ?

Les abeilles sont des insectes fascinants qui jouent un rôle crucial dans la pollinisation des plantes. Elles sont connues pour leur organisation sociale complexe et leur capacité à produire du miel. Cependant, l’un des comportements les plus intrigants des abeilles est l’essaimage.

C’est quoi un essaim d’abeilles ?

Un essaim d’abeilles c’est en quelque sorte une colonie d’abeilles se dévouant à la survie de cette colonie et de leur unique reine. Pour en savoir plus, c’est ici.

C’est quoi un essaimage ?

L’essaimage est le processus par lequel une colonie d’abeilles se divise en deux pour former deux colonies distinctes. Cela se produit généralement au printemps, lorsque la population de la colonie mère devient trop importante pour son environnement actuel.

Essaim sur un poteau de clôture

Mais pourquoi les abeilles essaiment-elles ?

Il y a plusieurs raisons à cela :

1. Expansion de la colonie

L’une des principales raisons pour lesquelles les abeilles essaiment est de permettre à la colonie de se développer et de s’agrandir. Lorsque la population de la colonie mère devient trop importante, elle se divise en deux, créant ainsi une nouvelle colonie qui peut se développer indépendamment.

2. Recherche de nouvelles ressources

En essaimant, les abeilles cherchent également de nouvelles ressources alimentaires. Une fois qu’une nouvelle colonie est établie, les abeilles peuvent explorer de nouveaux territoires à la recherche de fleurs et de plantes riches en nectar et en pollen. Cela permet à la colonie de se nourrir et de se développer de manière optimale.

3. Renouvellement de la reine

Un autre facteur qui peut déclencher l’essaimage est le renouvellement de la reine. La reine des abeilles est responsable de la reproduction et de la survie de la colonie. Lorsque la reine vieillit ou devient moins productive, la colonie peut décider de créer une nouvelle reine. Elles vont faire grandir plusieurs larve d’une certaine manière, pour permettre la génération de plusieurs reines. L’ancienne reine est obligée de quitter la ruche avec une partie des abeilles. Cela garantit la continuité de la colonie et la survie de l’espèce.

Il ne peut y avoir plusieurs reines, c’est pourquoi à la sortie de la première, cette dernière s’occupe de détruire toutes les autres encore enfermées dans leur cellules. 

essaim sur une fenêtre

4. Réduction de la pression sur la colonie mère

L’essaimage permet également de réduire la pression sur la colonie mère. En se divisant en deux, la population est répartie entre les deux colonies, ce qui réduit la concurrence pour les ressources et améliore les chances de survie globale des abeilles.

5. Expansion de l’aire de répartition

L’essaimage permet également aux abeilles de coloniser de nouveaux territoires. En se dispersant, les abeilles peuvent étendre leur aire de répartition géographique, ce qui est bénéfique pour la diversité génétique de l’espèce et sa capacité à s’adapter à différents environnements.

En conclusion, l’essaimage est un comportement naturel des abeilles qui leur permet de se reproduire, de chercher de nouvelles ressources et de coloniser de nouveaux territoires. C’est un processus essentiel pour assurer la survie et la prospérité des colonies d’abeilles. En comprenant pourquoi les abeilles essaiment, nous pouvons mieux apprécier leur rôle vital dans notre écosystème et prendre des mesures pour les protéger.

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Du nectar dans les fleurs au miel dans la ruche

Les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes et la production de miel. Pour collecter du nectar, elles suivent un parcours bien organisé.

Tout commence dans la ruche, où les abeilles ouvrières se préparent à partir à la recherche de nourriture (à partir du printemps pour les hivers froid). Elles sont guidées par leur odorat et leur mémoire visuelle pour trouver les fleurs riches en nectar.

Une fois qu’une abeille a localisé une source de nourriture, elle se pose sur la fleur et insère sa trompe, appelée proboscis, dans le nectar. Elle aspire ensuite le liquide sucré et le stocke dans son estomac spécialisé appelé le jabot.

Mais le travail de l’abeille ne s’arrête pas là. Elle doit maintenant rentrer à la ruche pour partager sa découverte avec les autres abeilles. Pour cela, elle utilise des repères visuels et olfactifs pour retrouver son chemin.

De retour à la ruche, l’abeille régurgite le nectar dans la bouche d’une autre abeille, appelée abeille réceptrice. Cette dernière va ensuite ingérer le nectar et le mélanger avec des enzymes spéciales pour commencer le processus de transformation en miel. Elle partagera la position géographique de sa source de nourriture pour faire ramener ses petites copines sur les lieux.

Une fois que le miel est prêt, les abeilles le stockent dans des alvéoles de cire dans la ruche. Le miel servira de source de nourriture pour la colonie pendant les périodes où les fleurs sont moins abondantes.

Ce parcours d’une abeille de fleurs en fleurs, permet également la pollinisation des fleurs grâce aux transport des grains de pollens.

En effet, les abeilles collectent du pollens volontairement mais également involontairement. Grace à un phénomène électrostatique, et de graviter, en allant chercher le nectar au fond des fleurs, elles se frotteront obligatoirement au étamines des fleurs. Les grains de pollens tombent, et viennent se coller au micro poils de la visiteuse. Celle-ci est obligée de les rassemblés en une boule au niveau de ses pates arrières.

L’organe femelle (le pistil) de la fleur visitée aura peut être la chance de rencontrer du pollen transporté par les abeilles provenant d’une autre fleur de la même espèce.

Pollens, étamines, nectar, pistil
Pollens, étamines, nectar, pistil

Les fleurs offrent donc du nectar dans un but stratégique d’assurer leurs reproductions.

Conclusion

Chercher du nectar est donc un processus complexe et bien coordonné. Grâce à leur incroyable sens de l’orientation et à leur travail acharné, les abeilles contribuent à la survie des plantes et à la production de miel que nous apprécions tant.

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Les abeilles de la ruche se réveillent doucement

brown and black bee on yellow flower

L’hiver est une période de repos pour les abeilles. Elles se regroupent dans la ruche, En forment une grappe et maintiennent une température constante pour survivre au froid. En effet au milieu de la grappe la température autour de la reine est autour de 30 degrés, mais en surface celle-ci est à 8 degrés. Il y a donc une rotation entre les abeilles pour que chacune d’entre elles se réchauffent.

Mais lorsque les premiers signes du printemps apparaissent, la ruche se réveille doucement. La grappe se disloque, et par petits groupes les abeilles se déplacent dans la ruche. Elles peuvent même sortir de la ruche.

C’est une période à haute surveillance, pour nous les apiculteurs.

Il a neigé pendant plusieurs jours, le soleil hivernal réchauffe la ruche. Quelques abeilles sortent !

Le retour des abeilles ouvrières

Avec des températures autour de 12 degrés (parfois moins); les abeilles ouvrières commencent à sortir de la ruche pour explorer les environs à la recherche de nourriture. Elles sont les premières à reprendre leurs activités en collectant du pollen et du nectar des fleurs pour nourrir la colonie.

Essentielles à la survie de la ruche, elles sont responsables également de la construction de nouvelles cellules de cire, de la ventilation de la ruche et de la protection de la reine (il faut la nourrir également).

La reprise de la ponte de la reine

Avec la rentrée de nectar, et l’allongement de la durée du jour, la reine commence à reprendre la ponte. Pendant l’hiver, elle stoppe sa ponte (dans la régions les plus froide) pour économiser les ressources de la ruche. Mais à la fin de l’hiver, elle augmente progressivement la production d’œufs pour assurer la croissance de la colonie. C’est pour cette raison, qu’au début du printemps c’est une période très fragile pour la colonie. Si les abeilles ne trouvent plus de nourritures, avec le couvain qui augmente, le risque de famine est important. C’est pour cette raison que nous surveillons le poids des ruches. Une ruche légère c’est peut être une ruche qui n’a plus de stock en miel, et qui a faim.

La reine est la seule abeille capable de pondre des œufs. Elle peut pondre jusqu’à 2000 œufs par jour (en juin), assurant ainsi la survie et la croissance de la ruche. C’est d’ailleurs en mai/juin, que vous pouvez retrouver dans votre jardin un essaim d’abeilles. En effet la ruche peut voir le départ d’abeilles avec la reine pour un nouveau lieu de vie. Le reste de la colonie continuera d’évoluer avec une nouvelle reine.

La construction de nouvelles cellules de cire

Les abeilles ouvrières sont également responsables de la construction de nouvelles cellules de cire. Elles utilisent de la cire produite par leurs glandes pour construire les alvéoles où la reine pondra ses œufs et où le pollen et le nectar seront stockés.

La construction de nouvelles cellules de cire est un processus essentiel pour la croissance de la ruche. D’ailleurs en ruches warré, nous laissons les abeilles  construire les rayons, contrairement aux ruche traditionnelles dans lesquels les apiculteurs ajoutent des cadres déjà construits.

Cela permet d’augmenter l’espace disponible pour la ponte de la reine et le stockage de la nourriture.

La recherche de nouvelles sources de nourriture

À la fin de l’hiver, les abeilles ouvrières doivent trouver de nouvelles sources de nourriture. Elles explorent les environs à la recherche de fleurs riches en pollen et en nectar. Elles communiquent entre elles en utilisant des danses pour indiquer la direction et la distance des sources de nourriture.

La recherche de nourriture est une tâche essentielle pour assurer la survie de la ruche. Les abeilles doivent collecter suffisamment de pollen et de nectar pour nourrir la colonie et produire du miel pour l’hiver suivant.

C’est la fin de l’hivers, le mimosa est habillé de jaune, et les abeilles en profitent.

Conclusion

Le réveil de la ruche à la fin de l’hiver est un moment crucial pour la survie et la croissance de la colonie. Les abeilles ouvrières reprennent leurs activités, la reine recommence à pondre, de nouvelles cellules de cire sont construites et de nouvelles sources de nourriture sont recherchées. C’est le début d’une nouvelle saison pour les abeilles et le début d’un nouveau cycle de vie pour la ruche.

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Piéger le frelon asiatique au printemps

Le frelon asiatique est une espèce invasive qui pose de nombreux problèmes en France. Son impact sur les populations d’abeilles et d’autres insectes pollinisateurs est particulièrement préoccupant. Pour limiter sa propagation, il est important de mettre en place des mesures de piégeage au printemps, lorsque les reines fondatrices sortent de leur hibernation et commencent à construire leurs nids.

Nous sommes mi-février, et avec la douceur actuelle, des reines chez les guêpes ont été observé. Il est donc fort probable que se soit la même chose pour le frelon asiatique. C’est donc le moment de commencer à préparer les pièges et à les mettre en place.

Voici un récap ci-dessous :

1. Choisir le bon piège

Il existe différents types de pièges pour attraper les frelons asiatiques. Les pièges à appâts sont les plus couramment utilisés. Ils consistent en une bouteille en plastique coupée en deux et remplie d’un mélange d’eau sucrée et de bière. Les frelons sont attirés par l’odeur sucrée et se retrouvent piégés à l’intérieur.

Pour construire un piège : C’est ici.

2. Placer les pièges stratégiquement

Pour maximiser l’efficacité du piégeage, il est important de placer les pièges dans des endroits stratégiques. Les frelons asiatiques ont tendance à construire leurs nids dans les arbres, les buissons et les charpentes de bâtiments. Il est donc recommandé de placer les pièges à proximité de ces zones, mais à une certaine distance des zones fréquentées par les humains.

3. Entretenir les pièges régulièrement

Les pièges doivent être entretenus régulièrement pour rester efficaces. Il est nécessaire de vider et de nettoyer les pièges tous les quelques jours pour éviter que les frelons piégés ne se décomposent et ne repoussent les autres frelons. Il est également important de remplacer l’appât régulièrement pour maintenir son attractivité.

4. Signaler les nids aux autorités

Si vous repérez un nid de frelons asiatiques, il est important de le signaler aux autorités compétentes. Ne tentez pas de le détruire vous-même, car cela peut être dangereux. Les professionnels disposent des équipements nécessaires pour éliminer les nids en toute sécurité.

En suivant ces conseils, vous pourrez contribuer à limiter la propagation du frelon asiatique et à protéger les populations d’abeilles et d’autres insectes pollinisateurs. N’oubliez pas d’être vigilant et de prendre toutes les précautions nécessaires lors de la manipulation des pièges et du signalement des nids.

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Pour les tarifs de désinsectisation c’est ici :

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Qui faut-il appeler pour un nid de frelons asiatiques ?

Pour répondre à cette question, il faut déjà définir l’urgence, et la position du nid de frelons asiatiques. En fonction de la situation vous allez savoir qui appeler.

Nid de frelons asiatiques tombé au sol, on voit les galettes.

L’urgence

Il faut savoir que les pompiers n’interviennent qu’en cas de danger imminent (proximité avec une école, d’un hôpital, nid au sein d’une habitation …). Les casernes ne sont pas toutes équipés aux différentes situations.

Mais il y a des pompiers qui se sont formés, et qui se sont équipés pour traiter les nids de frelons en hauteur par exemple, tout dépend des communes, et du rattachement à la caserne.

Néanmoins, vous pouvez appeler, et ils pourront vous expliquez ce que vous pouvez faire et au pire ils vous donneront un contact pour un désinsectiseur. Vous êtes libres bien sûr de choisir le désinsectiseur que vous souhaitez, et surtout demandez les tarifs.

Si un nid est tombé dans votre jardin par exemple, et si vous voyez pleins de frelons asiatiques appelez nous.

La position

Lieu Public

Si le nid est sur la voie public, je vous conseille d’appeler votre mairie. Cette dernière travaille probablement en collaboration avec un désinsectiseur. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez évidement leur conseiller AFG. Une fois cette dernière alertée, elle s’occupera du traitement du nid.

Lieu privé (chez vous ou votre voisin)

En l’absence d’urgence, et dans le cas d’un nid dans un terrain privé (chez vous, dans un jardin du voisin, dans un champ…) : il appartient au propriétaire privé de faire appel à une entreprise comme AFG et à ses frais. Le tarif dépendra de la hauteur du nid, si c’est dans une haie le tarif sera moindre en comparaison à un nid à 10 mètres de haut.

En revanche, il faut savoir que des prises en charges peuvent être faites sur certaines communes, ou bien auprès de votre assurance.

Renseignez vous surtout !

De plus, si vous n’êtes pas propriétaire, vous pouvez vous renseigner auprès de votre bailleur.

N’hésitez pas à nous appeler pour un nid de frelons asiatiques, même pour des conseils. Nous nous déplaçons rapidement. Vous pouvez consulter les avis de nos clients ici ou sur Google.

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Pour les tarifs de destruction c’est ici :

C’est quoi un frelon asiatique ?

Le frelon asiatique c’est un insecte, que l’on surnomme « le frelon à pattes jaunes ». Il fait partie de la famille des hyménoptères comme son cousin l’européen : Les Vespidés.

Le saviez-vous ? Le frelon est arrivé probablement en 2004 via l’importation de poterie, et c’est une espèce invasive*. Il provient d’Asie, et s’est adapté facilement à notre climat en France. Il n’aime pas les températures négatives.

*Source Wikipedia :

Une espèce vivante exotique […], qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi-naturels parmi lesquels elle s’est établie. Son explosion démographique peut se traduire par une invasion biologique.

La taille du frelon asiatique

Le frelon asiatique ressemble à une grosse guêpe très foncée, et il est plus petit que le frelon européen. Certaines personnes parlent de frelon noir quand ils découvrent la première fois les frelons se promenant sur la surface du nid.

Il possède une large bande orangée sur l’extrémité de son abdomen, et 6 pattes jaunes à leurs extrémités mais noires à leurs bases. De plus, il mesure 3 cm, à 3.5 cm pour les reines. Si vous souhaitez faire la différence avec le frelon européen, je vous invite à lire cet article.

Cycle de vie

Globalement il vie 1 an, et donc toutes les ouvrières meurent en hivers de faim ou simplement parce qu’elles sont âgées. En outre, seules les futures reines, déjà fécondées, survivent, et permettront la propagation de l’espèce (jusqu’à 60 km).

Le saviez-vous ? Dans les plus gros nids, il y aura la naissance de 13 000 individus sur l’ensemble du cycle, pour finir avec 2000 individus dans les nids en octobre, et plus de 500 futures reines.

D’ailleurs, le nid sera abandonné en hiver et ne sera jamais réhabité. En effet les jeunes reines vont quitter, et survivre en se cachant dans le sol par exemple, ou un arbre creux etc…

Son mode de vie

La jeune reine au printemps se réveille de sa diapause, et commence un petit nid pour pondre quelques œufs. C’est à ce moment qu’il faut piéger les reines.

nid primaire
nid primaire

En mai, les ouvrières présentent dans le nid vont assurer le développement et le nourrissage des larves. La reine ne s’occupera que de la ponte, et ça jusqu’à l’automne. Elle permettra la production de nouvelles reines à l’automne. Finalement la boucle est bouclée.

Au cours du cycle deux nids peuvent se succéder : le nid primaire et deuxièmement, le nid secondaire. Le nid se développe jusqu’en octobre.

Le nid primaire est construit généralement sous abris, et le nid secondaire à plus de 10 mètres de hauteur dans un arbre. Les nids primaire sont les plus dangereux, en fonction du lieux de leur construction (haie, abris de jardin, toiture…).

Les ouvrières se nourrissent de nectars seulement. A l’inverse, les larves dans le nid sont nourries d’une bouillie d’insectes (exemple des abeilles). Le frelon asiatique est actif la journée, et s’arrête à la tombée de la nuit, contrairement au frelon européen (d’ailleurs quand vous avez un nid de frelons européens, vous pouvez être embêté les soirs d’été. Ce dernier est attiré par la lumière.)

Le nid

Jusqu’à 80 cm de diamètre, et un mètre de hauteur pour ceux dans les arbres, il est fait de fibre de bois (une sorte de papier mâché).

A l’intérieur se trouve les galettes faites avec la même matière, positionnées les unes au-dessus des autres (horizontalement), contrairement aux abeilles qui font des cires verticalement.

Nid de frelons asiatiques tombé au sol, on voit les galettes.

L’entrée du nid est petite et à mi-hauteur, alors que pour le nid du frelon européen, celle-ci se trouve en dessous et très large.

Il sera abandonné l’hivers, et se dégradera avec la météo.

Pourquoi doit-on lutter contre le frelon asiatique ?

Le frelon asiatique, c’est avant tout une espèce invasive qui posent plusieurs problèmes :

-Les attaques répétées des abeilles, il y a donc un enjeu économique et environnemental pour l’apiculture et la protection des abeilles.

-Représente un danger pour l’homme : Plus agressif que le frelon européen si on le dérange au niveau de son nid. Son dard de 6 mm lui permet d’injecter le venin plus profondément ce qui augmente la douleur, d’autant plus qu’il peut piquer plusieurs fois. Le venin est neurotoxique et cardiotoxique. En cas de nombreuses piqure il faut appeler son médecin rapidement ou aller aux urgences. Si on est allergique, une seule piqure mal placée peut engager la vie de la personne. Un nid actif et présent chez vous nécessite une destruction.

J’espère que vous savez maintenant répondre à la question : « C’est quoi un frelon asiatique ? »

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